site ASVF spéléo PHYSIOLOGIE site ASVF spéléo

Emmanuel Cazot

Le muscle et l’énergie de l’effort

Le muscle, sous la commande de l’influx nerveux et grâce à l'alimentation et l'oxygène qu'il reçoit, fournit de l'énergie : trois quarts de chaleur qui est perdue et un quart d'énergie mécanique.
Les fibres musculaires, pour se contracter et effectuer le mouvement, demandent un apport d'énergie.
Cette énergie c'est l’A.T.P. (Adénosine Tri Phosphates). Cette A.T.P. est contenue dans les cellules musculaires.
Il existe trois systèmes pour produire de l’A.T.P.

Voie anaérobie alactique

Voie anaérobie lactique

Voie aérobie

Utilisation de la créatinine phosphate

Oxydation sans O2
Production d’acide lactique

Oxydation du glycogène
grâce à l’O2

Production d’A.T.P.

1) Voie anaérobie alactique

Utilisation de la créatinine phosphate (une autre molécule énergétique de la cellule ) qui réagit avec l'A.D.P. pour donner de l'A.T.P. (l'A.D.P. provient de l'A.T.P. dégradé).

Résumé : " production d'énergie "
Influx nerveux A.T.P. > A.D.P.+P+ énergie
C.P. + A.D.P. > A.T.P. + créatinine

Cette voie permet le démarrage du mouvement, c'est l'énergie starter. Elle permet des efforts "à froid ", de forte puissance pendant 15 à 30 secondes. (Exemple : coureur de 100m).

2) La voie anaérobie lactique.

C'est l'utilisation du glycogène (forme de stockage dans les cellules des glucides) qui donne de l'A.T.P. en utilisant peu d'oxygène.
Cette voie permet le développement de forte puissance durant 2 à 3 minutes au plus mais aboutit à la production de déchets tels que l'acide lactique qui gêne à la longue la contraction musculaire.
De plus, avec cette voie, l'organisme contracte une dette en oxygène qu'il devra compenser par la suite.
C'est la voie utilisée pour un effort de résistance : passage d'étroiture...

3) La voie aérobie.

C'est l'utilisation de toutes les sources d'énergie apportées à l'organisme sous forme de glucide, lipide et protide, en présence d'une quantité suffisante d'02.
Elle présente l'avantage de permettre l'effort durant de grandes périodes de manière assez soutenue et ne produit que peu de déchets de combustion.
C'est la voie de l'endurance. Cette capacité à produire de l'A.T.P. évolue avec l'entraînement. Pour savoir si l'on est en période d'endurance durant l'effort : le rythme cardiaque est stable et peu rapide, l'effort permet de converser normalement.

Pour améliorer ses performances :

- PREVENTION - DIETETIQUE - ACCIDENT - SECOURSenISERE -
Cet article a été publié dans le (TAUPINAMBULE 10)

Retour asvfspeleo@free.fr Top
----- Dernière mise à jour : 30 avril 1999 ----- (RECHERCHE)  Accueil