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Emmanuel Cazot -

Les besoins énergétiques de l'organisme pour un adulte sédentaire sont en moyenne de 2000 à 2500 Kcal/jour.
Il en faut deux fois plus pour le spéléo actif.

Les sources d'énergie dans l'alimentation sont de trois types.

1) Les glucides

2 types :

2) Les lipides.

Ils sont deux fois plus énergétiques que les glucides.
Présents dans les aliments gras, ils sont lentement absorbés par l'organisme et stockés. Leur dégradation ne peut se faire qu'en parallèle avec celle des glucides pour la voie aérobie. Pour l'anaérobie, elle produit peu d'énergie et surtout beaucoup de déchets.

3) Les protides

C'est le moteur de l'organisme, "l'armature des cellules".
Ils sont très énergétiques mais ne sont pas utilisés normalement comme tels.
Ils sont utilisés ainsi lorsque toutes les autres sources d'énergie sont épuisées.

4) Conduite à tenir pour le spéléo (sportif)

Respecter la règle du : 4.2.1 G.P.L.

pour les repas précédant la sortie et durant la sortie si possible. Exemple :

Une "crudité" (légume sec ou fruit cuit)
Une crudité (légume cru)
Un sucre d’absorption lente (pain)
Un sucre d’absorption rapide (fruit)

4 Glucides

Un produit lacté
Un produit carné

2 Protides

Un peu de graisse animale (Beurre)
Un peu de graisse végétale (huile)

1 Lipide

En pratique

Attention : trop de sucre absorbé juste avant l'effort peut entraîner une hypoglycémie du fait d'un processus hormonal (insuline) de régulation du glucose dans le sang.

5) L’eau 

Elle représente 60 à 70% du poids du corps.
Ses rôles sont nombreux :

Lors d'une journée sans effort, le corps perd 2 à 3 litres d'eau.
De plus, pour 1 Kcal de ration alimentaire, il faut 1 ml d'eau, donc pour un spéléo moyen qui consomme 4000 Kcal en activité, il faudra un apport minimum de 4 litres d'eau.
Le diagramme de Hermansen (ci-joint) nous enseigne que la baisse de l'aptitude à l'effort est directement dépendante de la perte en eau de l'organisme.

Par exemple, la perte de 2 litres d'eau entraîne une baisse de l'aptitude à l'effort de 40%. Une perte de 5 litres d'eau, c'est 100% de réduction de l'aptitude à l'effort, ce qui conduit rapidement à l'hypothermie et l'épuisement.

Concrètement : la soif est mauvaise indicatrice de déshydratation. Lorsqu'on a soif sous terre, c'est déjà trop tard. De plus, le milieu froid et humide ne la favorise pas.
L'idéal théorique est de boire 5 gorgées d'eau par demi-heure.
En réalité, on peut se permettre de boire raisonnablement toutes les heures et après chaque effort important.

- ACCIDENT - PREVENTION - PHYSIOLOGIE - SECOURSenISERE -
Cet article a été publié dans le (TAUPINAMBULE 10)

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----- Dernière mise à jour : 30 avril 1999 ----- (RECHERCHE)  Accueil